Mini-jupe

Mini-jupe, maxi problème ?

Le 6 juin, c’est la journée mondiale de la mini-jupe.
Et non, ce n’est pas une anecdote légère ou un gadget du calendrier.

C’est une journée qui résonne particulièrement en ce moment, alors que je tombe sur deux faits relayés sur les réseaux sociaux (que je consulte souvent puisque professionnellement c’est devenu incontournable).

  • Une jeune femme refusée par le conducteur dans un bus en France
    à cause de sa jupe jugée “trop courte”
  • Une influenceuse critiquée pour avoir porté une tenue associée à une religion monothéiste.

Deux poids, une même balance : le jugement sur le corps des femmes à travers leurs vêtements.

Ce n’est pas nouveau, et pourtant ça continue. Et comme je renvoie toujours tout à mon travail (monomaniaque, vous dites ?), je me suis demandé si ce type de contrôle apparaissait en consultation.

Je ne pose pas de questions sur les tenues vestimentaires, mais il est souvent question de lingerie. Dans les couples hétérosexuels, des hommes qui attendent un certain style de dessous, ou des femmes à qui l’on en demande. Et à l’inverse, des personnes qui soignent leur apparence… sans retour ni regard de leur partenaire.
La lingerie, c’est l’intime, mais c’est toujours la même chose : la sexualisation du vêtement.

J’ai même une anecdote. Il y a quinze ans, j’animais une conférence sur la pornographie « La pornographie : éducation ou danger ? », et je portais un legging. Un jeune homme d’environ 16 ans m’a demandé pourquoi je portais un legging comme « les actrices de porno”.

Alors, cette mini-jupe ? C’est une journée pour rappeler qu’en 2025, il serait temps d’arrêter de projeter sur les vêtements ce qu’on ne veut pas interroger en soi.

Voilà, c’était mon petit coup de gueule du mois de juin.
Peut-être qu’il y en aura d’autres. Vous me direz si ça vous plaît.

Personnes_à_vulve

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